dimanche 18 janvier 2009

En 2009, Yannick Favennec choisit d'avancer, c'est-à-dire de réformer.




Samedi 17 janvier, c'est dans une ambiance particulièrement conviviale que le député du Nord-Mayenne et son suppléant ont présenté leurs voeux à une centaine d'élus de la circonscription.
"En dépit de cette période de crise, a d'emblée expliqué Yannick Favennec, nous avons décidé de maintenir cette manifestation qui nous permet de démarrer l’année ensemble, dans la convivialité et l’amitié, mais vous comprendrez tous, aisément, qu’elle revêt en ce début 2009 un caractère un peu plus sobre et un peu plus simple.
Vous le savez tous, nous les élus, nous nous devons d’être modestes avec nous-mêmes et généreux avec les autres.
Je sais que c’est ce que vous faites, vous, mais je regrette que tous n’aient pas cette même conscience, à commencer par le président du conseil régional des Pays-de-la-Loire qui n’a pas hésité à être généreux avec lui-même et à dépenser 300 000 euros pour sa cérémonie de vœux, à Nantes."
Puis, après avoir rendu hommage à l'action du sous-préfet, le député du Nord-Mayenne a regardé dans le rétroviseur du temps et évoqué l'action du Gouvernement, en 2008, pour se préparer à affronter la crise.
"Face à cette déferlante imprévisible, nous ne sommes pas restés les bras croisés, et je crois que l’on peut reconnaître au Président de la République une réactivité et une activité qui permettent non seulement à la France, mais aussi à l’Union européenne, d’aborder 2009 avec des réponses d’envergure, évolutives, et des outils concrets adaptés.
On peut penser tout ce que l’on veut du Président de la République, et il m’arrive, vous le savez, de ne pas toujours être d’accord avec lui, d'ailleurs je ne vais pas voter l'ouverture des magasins le dimanche, mais je crois que personne, aujourd’hui, ne peut nier qu’il y a un capitaine à la barre.
Le Gouvernement met tout en œuvre pour que notre pays surmonte la crise au lieu de la subir et pour relèver le défi du changement qui s’offre à lui.
Face à cette crise, nous avons deux alternatives possibles : le choix de l’immobilisme. On peut effectivement ne rien faire, rester les bras croisés et attendre que cela passe pendant que les autres pays, eux se mobilisent.
Mais ce n’est pas en renonçant à agir que l’on rassure, parce que l’immobilisme, ce sont les plus fragiles qui le payent !
Ou alors, on se dit qu’il n’y a pas d’autre choix que d’avancer, c’est-à-dire réformer. 
Nous avons, en effet, trop tardé à nous réformer et, dans certains secteurs, à cause de ce retard, les dégâts seront plus importants.
C’est, aux côtés du Président de la République et du Gouvernement, la voie que je choisis, et je vais essayer tout au long de cette année 2009, de faire, avec vous, de cette crise, une véritable opportunité de changement."