lundi 23 mars 2009

Yannick Favennec répond à Claude Leblanc

"L’ancien maire de Mayenne a le droit de ne pas m’aimer, mais en revanche, je ne lui reconnais pas celui de colporter des mensonges concernant mon travail d’élu.
Ses propos sont la traduction d’une certaine aigreur et d’une vieille frustration. Il n’a jamais admis que je le batte aux élections législatives de 2002.
Si les Nord-Mayennais estimaient que je ne suis pas assez présent à l’Assemblée nationale, comme monsieur Leblanc le prétend, ils ne m’auraient pas renouvelé leur confiance, dès le premier tour avec près de 60 % des voix, en 2007.
Les jugements à l’emporte-pièce de monsieur Leblanc montrent qu’il ne connaît pas le fonctionnement du Parlement.
De plus, ce qu’il considère comme un trop plein de communication s’appelle de la transparence vis-à-vis des électeurs et rendre des comptes à ses concitoyens. L’ancien maire de Mayenne n’a pas compris qu’une pratique honnête et moderne de la politique, c’est faire ce que l’on dit et dire ce que l’on fait.
Quant à la région, je me bats au quotidien pour les Ligériens et les Mayennais. Mes interventions en séances publiques et en commissions le prouvent. La feuille d’émargement atteste de ma présence au conseil régional, où je serai à nouveau ce 23 mars.
Monsieur Leblanc devrait arrêter de déverser sa rancune, son agressivité et ses mensonges sur moi, et me laisser travailler en bonne intelligence, dans l’intérêt de la ville de Mayenne et des Mayennais, avec le nouveau maire de Mayenne, comme nous sommes en train de le faire, par exemple, sur l’hôpital.
Montesquieu disait : « la démocratie est fondée sur la vertu ». L’ancien maire de Mayenne devrait méditer cette citation."