lundi 26 novembre 2012

Yannick FAVENNEC interpelle le président de la SNCF



Guillaume PEPY, président de la SNCF.
Lors de l’audition, à l’Assemblée nationale, du président de la SNCF, Guillaume PEPY, par la commission du Développement durable et de l’Aménagement du territoire, Yannick FAVENNEC est intervenu pour  relayer le mécontentement des clients de la ligne TGV Laval-Paris.

"Depuis plusieurs mois, on assiste à des changements d’horaires, des retards à répétition, des allongements des temps de parcours…Bref à une réelle désorganisation du trafic sur cette ligne. Ce qui occasionne de multiples gènes pour les usagers, a indiqué le député mayennais.

A cela, s’ajoute la décision unilatérale de supprimer le train du dimanche soir pour Paris et un changement significatif d’horaire le vendredi soir, dans le sens Laval-Paris", a-t-il ajouté.

Yannick Favennec a également rappelé que "sur la ligne Le Mans-Laval, les travaux de raccordement du réseau à la future LGV, ont d’ores et déjà commencés, provoquant des allongements ponctuels des temps de parcours et des fermetures de lignes pendant 24 à 36 heures".

Dans sa réponse, Guillaume PEPY a expliqué que 200 trains circulent chaque jour sur la ligne TGV Atlantique au lieu de 120 initialement prévus. Pour cette raison et parce que la ligne est ancienne (vingt ans), "nous commençons à changer les rails la nuit, ce qui nous oblige parfois à annuler le dernier train".

Par ailleurs, concernant les dessertes, le président de la SNCF s’est engagé à ce que, une fois la nouvelle ligne Bretagne-Pays-de-la-Loire réalisée, celles-ci soient au moins égales à ce qu’elles étaient précédemment. Cependant, d’ici-là, treize passerelles entre la ligne actuelle et la ligne en construction doivent être réalisées. C’est la raison pour laquelle, "pendant les travaux, nous ne pourrons faire circuler tous les TGV", a conclu Guillaume PEPY.