jeudi 6 octobre 2016

Yannick FAVENNEC cosigne une proposition de loi afin de rendre les territoires ruraux encore plus attractifs

Le député UDI de la Mayenne vient de cosigner une proposition de loi, de sa collègue Bérengère POLETTI, visant à instaurer des zones franches rurales au sein des zones de revitalisation rurale.

Ce texte est une reprise de la proposition de loi que Yannick FAVENNEC avait rédigée et déposée en 2008 (photo ci-contre). En effet, déjà à cette époque, le député mayennais avait mesuré la nécessité de mettre en place des dispositifs visant à réduire les inégalités de développement au sein du territoire national au travers d’aides financières et d’un régime fiscal dérogatoire.

« Aujourd’hui, alors que l’image d’une France à deux vitesses est devenue une réalité, il est plus que jamais indispensable d’inverser la tendance afin de permettre aux 21 millions de Français qui vivent dans nos territoires ruraux d’être traités de manière équitable », insiste Yannick FAVENNEC.

Cette nouvelle proposition de loi s’inscrit donc dans son combat incessant pour défendre et promouvoir la ruralité. « Je mesure chaque jour sur le terrain le fort sentiment d’exaspération des maires ruraux à qui le gouvernement a imposé une baisse des dotations ; j’entends le sentiment d’abandon par l’Etat exprimé par les acteurs socio-économiques mais aussi toute la population », explique le député mayennais.

« C’est la raison pour laquelle, il est utile et juste de redéposer ma proposition de loi de 2008 et ainsi demander au Parlement d’adopter un texte visant à instaurer des zones franches rurales dans les zones de revitalisation rurales. C’est-à-dire, comme pour les territoires urbains, de permettre aux territoires ruraux de bénéficier d’un dispositif complet d’exonérations de charges fiscales et sociales. Celui-ci serait couplé au dispositif d’octroi d’aides économiques déjà en vigueur dans les zones de revitalisation rurale.
Il en va de l’attractivité du monde rural, du développement de ses entreprises, de la redynamisation du marché de l’emploi, de l’installation de professions médicales, mais aussi de familles nouvelles ».