mercredi 17 janvier 2018

L’avenir de l’école de Cigné abordé à l’Assemblée nationale.

Profitant de la semaine de contrôle du gouvernement par le Parlement, le député UDI de la Mayenne a interrogé, mardi 16 janvier, le ministre de l’Éducation nationale sur «l’avenir des écoles rurales et, en particulier, sur celui de l’école de Cigné».



«L’école dans nos petites communes n’est pas qu’un symbole fort qui contribue à l’identité de nos villages, à l’attractivité de nos territoires et au lien social au sein de la population. Elle est surtout une chance pour les enfants de bénéficier d’un enseignement de qualité» a notamment indiqué le député.

«À l’école de Cigné, les enfants apprennent dans d’excellentes conditions grâce à un effectif réduit et à la souplesse des classes multi-niveaux. La regrouper avec l’école d’ Ambrières-les-Vallées reviendrait à avoir des classes de 30 élèves, bien au-delà de la référence de l’Éducation nationale fixée à 23.

Cela aurait pour conséquences une baisse de la qualité de l’apprentissage, un allongement des temps de transport et la mort annoncée du village. Les habitants des territoires ruraux sont déjà victimes de la désertification médicale, de la fracture numérique et de la fermeture de services publics. Leurs enfants devraient-ils être également les laissés pour compte de l’Éducation nationale ?» a conclu Yannick Favennec. 

Mardi 16 janvier 2018 - 2ème séance
Question de Yannick Favennec à 
Jean-Michel Blanquer, Ministre de l'Éducation nationale

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(Début de l'intervention : 03:04:13)