mercredi 28 février 2018

Yannick Favennec entre conférence, inauguration, et salon de l’agriculture

Même si la session parlementaire s’est interrompue cette semaine en raison des vacances scolaires, le député de la 3ème circonscription reste présent sur le terrain. 

Ainsi, il a donné une conférence devant les étudiants de la faculté de droit de Laval sur le rôle du Parlement et le mandat de député et, il a participé à la commission départementale fixant les conditions d’octroi de la DETR (dotation d’équipement des territoires ruraux) auprès du préfet de la Mayenne, Frédéric Veaux, à la préfecture de Laval.
 
Faculté de droit de Laval : Intervention de Yannick Favennec devant les étudiants

Il s’est également rendu à Châtillon-sur-Colmont, afin d’inaugurer l’école de la commune «Denise Raymont» qui vient d’être restructurée et rénovée.
 
Châtillon-sur-Colmont : Inauguration de l'école Denise Raymont en compagnie du maire Daniel Fourreau et du président de la communauté de communes du Bocage mayennais et suppléant du député, Bruno Lestas

Une occasion supplémentaire pour le parlementaire de rappeler «son profond attachement à l’école en milieu rural, à un moment où le gouvernement décide de fermer de nombreuses classes et écoles rurales, notamment en Mayenne».

Yannick Favennec, comme il le fait chaque année, a  accompagné la délégation mayennaise qui est allée à la rencontre des éleveurs mayennais présents au salon de l’agriculture à Paris


Pour le député, «c’est une formidable tradition qui nous permet,  ainsi, de remercier et de féliciter tous nos agriculteurs qui portent haut les couleurs de notre département. Ils sont une véritable fierté pour nous et nous nous devons d’être à leur côté à ce moment précis de l’année, mais également, d’une manière générale,  en permanence sur le terrain».

mardi 20 février 2018

Nuisances sonores LGV : Yannick Favennec demande des réponses concrètes et rapides

Le député UDI de la Mayenne a posé une question orale, dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, à la ministre des Transports, sur la protection sonore des riverains de la LGV Bretagne/Pays-de-La-Loire, mise en service en juillet dernier, et sur la dépréciation de leurs biens immobiliers.

Yannick FAVENNEC a, en effet, expliqué que les riverains de la LGV « subissent au quotidien des nuisances sonores inacceptables (…) qui réduisent les agréments de leur vie privée et familiale et dévalorisent financièrement leur patrimoine immobilier ».
 
Le parlementaire mayennais a ainsi appelé le gouvernement à «agir vite et concrètement, notamment en ce qui concerne la réglementation en matière de bruit pour la protection des riverains de telles infrastructures de transport ».

Il a, notamment, souligné que l’indicateur retenu, pour juger du niveau acceptable des nuisances sonores supportées par les riverains, «n’était pas révélateur de la réalité des effets sur le quotidien des personnes qui subissent parfois jusqu’à 90 passages de TGV par jour ».

Et d’ajouter que «l’exaspération est à son comble si bien que certains d’entre eux se demandent aujourd’hui s’il faut qu’ils coiffent des bonnets rouges ou se transforment en zadistes pour être entendus par les pouvoirs publics ».

Pour Yannick FAVENNEC, «il est essentiel que l’attractivité des départements traversés par la LGV ne se fasse pas au détriment de la qualité de vie et de la santé des riverains».

C’est pourquoi, il a demandé à la ministre si elle comptait mettre en place des mesures pour renforcer «les protections sonores, vibratoires et visuelles », mais aussi pour « compenser la perte de valeur des biens immobiliers».

 Questions orales sans débat - Mardi 20 février 2018

Intervention de Yannick Favennec 
et réponse de la ministre des Transports

Voir la vidéo
 

vendredi 16 février 2018

Yannick Favennec aux côtés des maires mayennais pour défendre la présence postale.

Le député de la 3ème circonscription était vendredi 16 février aux côtés des maires de la Mayenne concernés par les projets de la Poste de réduction d’horaires d’ouverture, voire de fermeture, de leur bureau de Poste



Yannick Favennec a réaffirmé la nécessité pour le groupe La Poste de changer ses méthodes de fonctionnement à l’égard des élus, tant sur la forme que sur le fond.

«Nous comprenons les contraintes économiques qui pèsent sur La Poste, mais nous qualifions d’inacceptables les méthodes employées qui ne reposent sur aucune concertation préalable, ni prise en compte de la volonté des élus d’assurer la présence d’un service de proximité et de qualité dans leur commune» a notamment indiqué le député.

Yannick Favennec qui a déjà interpelé par écrit le président de La Poste et le ministre en charge des territoires, a demandé une rencontre d’urgence entre la direction régionale de La Poste et les élus mayennais concernés.

jeudi 15 février 2018

Yannick Favennec à l’assemblée générale des donneurs de sang d’Ambrières-les-Vallées.

Comme chaque année, Yannick Favennec participe aux assemblées générales des associations locales des donneurs de sang de sa circonscription.


C’est ainsi qu’il était récemment présent à celle du secteur d’ Ambrières-les-Vallées pour réaffirmer «son total soutien auprès de tous les bénévoles qui se donnent sans compter pour cette très belle cause qui participe à la santé publique et qui fait de la Mayenne un département très en pointe sur le nombre de dons de sang au plan régional ».

Le député a également participé à l’assemblée générale de l’association «Préaux Environnement» à La Cropte, qui regroupe les riverains mayennais qui luttent contre les nuisances sonores de la Ligne à Grande Vitesse et, il a assisté à la réunion des parents d’élèves de l’école de Cigné, menacée de fermeture. 

Il est également allé applaudir la troupe de théâtre amateur de Montaudin «Les Saltimbanques » qui interprétait la pièce «Impaire et père».

mardi 13 février 2018

Limitation de vitesse à 80 km/h : Yannick Favennec propose de décentraliser la décision.

«La décision d’abaisser la vitesse de 90 à 80 km/h sur l’ensemble du réseau routier secondaire, dès la 1er juillet prochain, va s’appliquer de façon uniforme à un ensemble de routes aux configurations et aux caractéristiques pourtant très variables, d’un département à l’autre. Cela permettra certainement, sur certains tronçons, de lutter contre l’accidentologie, mais parfois cela sera sans aucun bénéfice évident pour la sécurité routière» explique le député UDI de la Mayenne.


Cette disposition nationale va, d’abord, être préjudiciable aux habitants des territoires ruraux, d’une part parce que nos territoires sont presque exclusivement constitués de routes départementales et, d’autre part, parce qu’elle va augmenter les temps de trajet du quotidien pour nos concitoyens.

Si l’on ajoute à cela que les ruraux sont déjà confrontés à l’augmentation du prix du carburant et, souvent, à un déficit de transport collectif, c’est donc avec l’abaissement de la limitation de vitesse à 80 km/h, la triple peine pour la ruralité» explique Yannick Favennec.

C’est pourquoi, en tenant compte des impératifs évident de sécurité routière, mais aussi de la nécessaire fluidité des mobilités du quotidien, il faut être sur ce dossier moins uniforme et plus pragmatique

Par conséquent, on devrait laisser le président du conseil départemental, à partir de sa connaissance du terrain et du réseau routier dont il a la gestion, la responsabilité de définir les portions de route ne présentant pas de dangerosité particulière où la vitesse maximale de 90 km/h pourrait ainsi être maintenue». 

C’est le sens de la proposition de loi que Yannick Favennec vient de cosigner à l’Assemblée nationale

vendredi 9 février 2018

Écoles rurales : Où sont passées les promesses du président Macron ?

«A la lumière des prévisions de fermetures d’une trentaine de classes en Mayenne à la rentrée prochaine, il semblerait que les déclarations du président de la République du 17 juillet dernier, lors de la conférence nationale des territoires, qui s’était engagé à ce qu’il n’y ait plus aucune fermeture de classes dans les territoires ruraux, aient été des effets d’annonces … non suivis d’effets ! » s’insurge Yannick Favennec, député UDI de la Mayenne.

«Et la Mayenne n’est pas le seul département concerné, puisque plusieurs centaines de classes dans les écoles de départements ruraux sont condamnées à disparaître à la rentrée prochaine ! Pourtant, l’école est un gage d’avenir, d’attractivité et de lien social dans nos territoires» indique Yannick Favennec.

«Les maires de nos communes se battent pour maintenir une classe ou leur école, souvent par des investissements financiers importants. C’est pourquoi, le non-respect par le président de la République de son engagement est une véritable trahison envers les élus, les enseignants et les parents d’élèves.

Je ne veux pas d’une école de la République à deux vitesses : 12 élèves par classe dans les zones prioritaires pourquoi pas, mais pas au détriment de la ruralité qui, elle, devrait supporter des classes de 30 enfants !

Une baisse importante d’effectifs dans une école peut légitimement entraîner des interrogations, mais je demande solennellement au ministre de l’Éducation nationale de ne prendre aucune décision de fermeture sans un minimum de concertation avec les acteurs locaux, et d’ajouter à la sempiternelle logique comptable de son ministère, une bonne dose de pragmatisme et de logique territoriale ! » conclut Yannick Favennec.

jeudi 8 février 2018



LES ENJEUX DU NUMÉRIQUE DANS NOTRE VIE QUOTIDIENNE

Je vous donne rendez-vous 

Jeudi 19 avril

POUR EN DÉBATTRE !

Le 6 février, l’Assemblée nationale a commencé à examiner un projet de loi relatif à la protection des données personnelles qui est un droit fondamental se rattachant au respect de la vie privée.

Je suis intervenu dans ce projet de loi car, même s’il n’opère que des modifications «a minima» de la législation française afin de mettre en œuvre un règlement et une directive européenne de 2016 sur la protection des données personnelles, il est essentiel que le législateur adopte ce nouveau texte afin de renforcer la sécurisation des données personnelles et le respect des droits des personnes concernées par le traitement de leurs données.

Sans réellement nous en rendre compte, nous sommes en train de connaître une véritable révolution technologique et sociétale qui entraînera des modifications profondes dans notre façon de vivre, d’être et de penser.

Chacun le constate, le numérique envahit de plus en plus de secteurs de notre vie quotidienne et un torrent de données se déverse sur Internet, notamment.

Ainsi, 300 000 tweets, 15 millions de SMS et 204 millions de mails sont envoyés, chaque minute, dans le monde.

Toutes ces informations numériques font circuler des données personnelles, dont certaines sont dites sensibles car elles concernent la santé, les opinions politiques, religieuses, les origines raciales, etc.

Aussi, il est important de s’assurer qu’aucune fuite de ces données ne pourra avoir lieu. C’est pourquoi, il est capital de limiter le risque de cyberattaques et de permettre le respect des droits des personnes concernées à travers, entre autres, une plus grande lisibilité de l’utilisation réelle des données personnelles, la nécessité de l’obtention du consentement des parents de mineurs de moins de 16 ans avant leur inscription pour un service en ligne, la consécration du droit à l’oubli, au déréférencement, etc.

Un récent sondage (Institut CSA - septembre 2017) indique que 90 % des personnes interrogées, dans le cadre de cette étude, s’inquiètent de la protection de leurs données qui circulent sur Internet.

Mais, il n’y a pas qu’Internet. Les données personnelles de chacun peuvent être collectées par les administrations, par les entreprises, etc. Un simple tableau Excel peut être un fichier de données personnelles.

Par ailleurs, nous allons de plus en plus vers la e-administration : nous déclarons nos impôts en ligne, nous réalisons de plus en plus de démarches administratives à distance, la télémédecine se développe…

Ainsi, les organismes publics traitent, chaque jour, de nombreuses données personnelles en matière de gestion administrative de leur structure (fichiers des ressources humaines), de sécurisation de leurs locaux (contrôle d’accès par badge) ou de gestion des différents services publics et activités dont elles ont la charge comme les portails internet, les téléservices locaux, les fichiers d’état civil, de recensement, de liste électorale, de logements sociaux, d’associations subventionnées, d’établissements scolaires et sportifs, de transports communaux et de restaurants scolaires, etc.

Face à ce type de collecte de données, 85 % des Français se disent préoccupés du traitement de leurs données personnelles.

Si le numérique apparaît comme une des réponses à certaines problématiques rurales, le législateur doit cependant veiller à accompagner cette révolution et à préserver les espaces de vie privée essentiels au bon fonctionnement de notre démocratie.

OBLIGATION D’UN DÉLÉGUÉ À LA PROTECTION DES DONNÉES PERSONNELLES

A la suite de l’Union européenne qui a adopté un cadre unifié de protection des données personnelles, la France  examine donc un projet de loi visant à faire évoluer la loi informatique et libertés de 1978, dans le respect de la réglementation européenne qui entrera en vigueur en mai prochain.

Ce nouveau cadre juridique européen renforce, en effet, les droits des personnes et responsabilise davantage l’ensemble des acteurs qui traitent des données personnelles, tout en leur fournissant des outils pour se mettre en conformité (délégué à la protection des données…).

Ainsi, le 25 mai prochain, les collectivités locales devront avoir un délégué à la protection des données, mais aussi les entreprises selon le type de traitement de données qu’elles effectueront.

Dans des territoires ruraux comme le nôtre, avec de petites collectivités locales, c’est un bouleversement majeur qu’il ne faut pas sous-estimer, et il reste peu de temps pour se mettre en conformité.

La législation européenne contraint désormais les collectivités territoriales, mais aussi les entreprises, à assurer la sécurité des données à caractère personnel qu’elles traitent, ainsi qu’à renforcer la transparence des traitements de ces données et à respecter les droits des personnes concernées.

Cette conformité des collectivités locales et des entreprises à la législation européenne et à la législation nationale sera possible grâce à la mise en place d’une gouvernance opérée par le délégué à la protection des données personnelles.

L’objectif étant de responsabiliser l’ensemble des acteurs. C’est un véritable changement de nature, alors que la nomination des Correspondants Informatique et Liberté «CIL» était facultative, la nomination d’un délégué à la protection des données personnelles est obligatoire pour toutes les « autorités et organismes publics », donc les collectivités locales et leurs établissements publics.

Il faut noter que toute violation de la législation en matière de protection des données personnelles pourra entraîner une amende allant jusqu’à 20 millions d’euros et 4% du chiffre d’affaires annuel mondial pour les entreprises.

Peu d’organismes publics seront prêts le 25 mai prochain. A l’heure actuelle moins de 5% des communes en France ont désigné un délégué. Certes, toutes n’ont pas les moyens financiers et humains d’en avoir un. Aussi, il est possible d’aller vers une mutualisation du délégué à la protection des données (EPCI, centre de gestion…).

ATTENTION À L’ILLECTRONISME!

Outre cette obligation pour les organismes publics et privés de se mettre rapidement en conformité avec la réglementation européenne et française, j’ai pu mesurer que si, dans nos territoires ruraux, la fracture territoriale, en termes de couverture de réseaux, est en train de se résorber grâce au déploiement de la fibre optique, une nouvelle fracture se fait de plus en plus prégnante : celles des usages du numérique.

Contrairement à ce que nous pouvons penser, cette fracture des usages ne concerne pas que les personnes handicapées et les anciens. De nombreux jeunes sont aussi concernés par cette incapacité à maîtriser les outils du numérique. En effet, s’ils sont très à l’aise pour surfer sur les réseaux sociaux, lorsqu’il s’agit de valider un formulaire administratif en ligne, c’est plus compliqué.

Aujourd’hui, 40% des Français disent ne pas être à l’aise avec la e-administration, et 15% des adultes (jeunes et moins jeunes) se déclarent incapables d’accomplir des démarches administratives.

La lutte contre l’illectronisme est aujourd’hui un enjeu majeur de société et de cohésion des territoires.

RETROUVONS NOUS LE 19 AVRIL POUR EN DÉBATTRE !

Face à toutes ces problématiques liées au développement du numérique, j’ai décidé d’organiser, le 19 avril prochain, à 20 heures, à Saint-Georges-Buttavent, un forum débat sur le numérique en présence de spécialistes (dont je vous révèlerai les noms ultérieurement) que vous pourrez interroger sur tous ces enjeux  qui vont bouleverser notre vie quotidienne. 





mardi 6 février 2018

Assemblée générale, inaugurations, gala sportif et théâtre au programme du week-end de Yannick Favennec

C’est par la soirée des sportifs de l’année organisée, à Louverné, par le département de la Mayenne, que Yannick Favennec a entamé son week-end de terrain, avant de rejoindre Champéon pour saluer les nouveaux restaurateurs de la commune.

Le député a tenu à remercier «ce couple pour son engagement au service de la commune qui permet la réouverture, tant espérée par la population, du restaurant «le relais Saint-Médard»
Le lendemain, Yannick Favennec s’est rendu, comme chaque année, à l’assemblée générale de l’Association des Victimes des Essais Nucléaires (AVEN) qui se déroulait à Cossé-le-Vivien, avant de prendre la route de Saint-Julien-du-Terroux pour procéder aux côtés du maire Philippe Coulon et d’un grand nombre d’habitants, à l’inauguration de la mairie rénovée

Saint-Julien-du-Terroux : Inauguration de la mairie rénovée
Enfin, le député a remis une coupe lors du gala annuel de l’association «Full contact Mayenne» à Mayenne puis, il est allé applaudir la troupe de théâtre amateur de Marcillé-la-Ville, «Les Moineaux de la Charmille» qui jouait au théâtre municipal de Mayenne «Service compris » de Jacques Thareau et «Évasion garantie » d’Yvon Taburet, dont les bénéfices seront reversés au profit de la lutte contre la mucoviscidose.